Closer condamné à rendre ses photos à Kate Middleton
Closer franchi la ligne rouge
Le magazine Closer a interdiction - sous astreinte de 10.000 euros par jour - de diffuser ces clichés sur Internet ou de les vendre.
Le magazine Closer est condamné pour atteinte à la vie privée pour avoir publié des photos «volées» de Kate Middleton bronzant seins nus cet été dans une propriété privée louée par le couple dans le Luberon.
Closer a interdiction - sous astreinte de 10.000 euros par jour - de diffuser ces clichés sur Internet, et notamment sur sa version iPad, mais les magazines déjà imprimés ne seront pas retirés des kiosques. Les juges ont également enjoint àCloser de restituer les photos litigieuses au couple princier. Ces images ne pourront donc être revendues, comme l'espérait le magazine.
Les photos «topless» de la future reine d'Angleterre ne circuleront donc plus sur le Web via Closer, mais d'autres médias - dont l'un du même groupe - ont déjà pris le relais, si bien que les seins de la duchesse de Cambridge restent accessibles sur la Toile.
Le couple princier n'a pas demandé, comme c'est souvent le cas, la publication de la condamnation à la une du magazine. La sanction reste plutôt clémente pour Closer,qui a en revanche bénéficié d'une grande publicité.
Dans un bref communiqué, le prince William et son épouse Kate ont «salué» mardi la décision de la justice française.
Au-delà de cette procédure d'urgence, la justice française va enquêter, en raison de la plainte déposée lundi au pénal visant à la fois la photographe et les médias: le parquet de Nanterre a ouvert immédiatement une enquête préliminaire, confiée à la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) à Paris.